À son approche, le navigateur est aveuglé par une lumière éblouissante et pur, plaquée sur une banquise en un contraste autrement plus violent qu’au jour de la création. Avec cette lumière, le roi de dentelles tisse des myriades de tableaux. Des dessins très clairs s’impriment sur l’obscurité absolue de l’air environnant telles les formes peintes sur les fenêtres par le givre et la gelée*. Les ours y forment l’espèce dominante. Passionnés de mode, ils ont abandonné la fourrure pour la remplacer par la dentelle, plus adaptée aux goût du jour et aux conditions climatique de l’archipel.
*Alberto Manguel, dictionnaire des lieux imaginaires
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